11 juil. 2011

C'est là que prennent tout leur intérêt les examens complémentaires

2.3.1 Non tant la classique radio sans préparation de l'abdomen (face et profil),

qui montre les calcifications pariétales de l'anévrisme.

2.3.2 Que l'échographie abdominale :

- qui affirme le diagnostic d'anévrisme, en définissant avec précision les limites du sac anévrismal.  En mesure les dimensions.  Et visualise la gangue intra-sacculaire ;
- qui la situe par rapport aux artères rénales (ce qui est important pour le traitement) ;
- qui vérifie une éventuelle extension aux iliaques ;
- qui différentie clairement un tel anévrisme d'une simple aorte déroulée.

2.3.3 Le scanner :

- apporte les mêmes renseignements avec une qualité d'image sans doute supérieure ;
-  précise aux mieux les connections de l'anévrisme avec les organes voisins ;
- mais ne permet pas "une vision d'ensemble" de l'aorte et de ses branches.

2.3.4 L'IRM :

- a l'avantage de permettre des images en coupe longitudinale de l'aorte ;
- situe au mieux l'extension d'amont et d'aval du processus ectasiant ;
- mais demeure un examen long et coûteux.

2.3.5 L'aortographie :

- n'est pas le meilleur examen pour établir le diagnostic d'anévrisme, car une gangue intra-sacculaire organisée peut empêcher l'opacification du sac anévrismal, et ne laisser voir qu'un chenal central plus ou moins irrégulier, difficile à différentier radiologiquement d'une banale aorte athéromateuse.
- par contre elle demeure l'examen de référence pour :
  • différentier anévrisme et dolicho-méga aorte ;
  • situer l'anévrisme par rapport aux rénales ;
  • évaluer l'extension sur les axes iliaques ;
  • apprécier la perméabilité des artères viscérales, branches de l'aorte ;
  • et mesurer la qualité du lit d'aval ( artères des membres inférieurs).
C'est dire que c'est préférentiellement avant la décision chirurgicale que prendra place de façon élective cette aortographie.

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