2.3.1 Non tant la classique radio sans préparation de l'abdomen (face et profil),
qui montre les calcifications pariétales de l'anévrisme.2.3.2 Que l'échographie abdominale :
- qui affirme le diagnostic d'anévrisme, en définissant avec précision les limites du sac anévrismal. En mesure les dimensions. Et visualise la gangue intra-sacculaire ;- qui la situe par rapport aux artères rénales (ce qui est important pour le traitement) ;
- qui vérifie une éventuelle extension aux iliaques ;
- qui différentie clairement un tel anévrisme d'une simple aorte déroulée.
2.3.3 Le scanner :
- apporte les mêmes renseignements avec une qualité d'image sans doute supérieure ;- précise aux mieux les connections de l'anévrisme avec les organes voisins ;
- mais ne permet pas "une vision d'ensemble" de l'aorte et de ses branches.
2.3.4 L'IRM :
- a l'avantage de permettre des images en coupe longitudinale de l'aorte ;- situe au mieux l'extension d'amont et d'aval du processus ectasiant ;
- mais demeure un examen long et coûteux.
2.3.5 L'aortographie :
- n'est pas le meilleur examen pour établir le diagnostic d'anévrisme, car une gangue intra-sacculaire organisée peut empêcher l'opacification du sac anévrismal, et ne laisser voir qu'un chenal central plus ou moins irrégulier, difficile à différentier radiologiquement d'une banale aorte athéromateuse.- par contre elle demeure l'examen de référence pour :
- différentier anévrisme et dolicho-méga aorte ;
- situer l'anévrisme par rapport aux rénales ;
- évaluer l'extension sur les axes iliaques ;
- apprécier la perméabilité des artères viscérales, branches de l'aorte ;
- et mesurer la qualité du lit d'aval ( artères des membres inférieurs).
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