11 juil. 2011

Le traitement


2.6.1 Son principe :

Consiste, après dissection rétro-péritonéale de l'axe aortique, à contrôler puis clamper l'aorte d'amont à l'anévrisme, et, selon la qualité des axes iliaques, à contrôler, soit les axes iliaques, soit par abord particulier au Scarpa, les axes fémoraux.
L'anévrisme étant ainsi exclu, il est ouvert longitudinalement, et débarrassé de sa gangue intra-sacculaire.  Les orifices des artères lombaires qui sont le siège d'un reflux, sont aveuglés par des points de suture ("endo-anévrismorraphie oblitérante").
La continuité est alors rétablie par suture d'un tube synthétique soit simple (tube aorto-aortique), soit en "Y" (tube aorto-bi-iliaque, ou aorto-bifémoral). (fig.3 et fig.4) C'est "la mise à plat-rétablissement de la continuité".
 

2.6.2 Son risque :

Est, à froid, de l'ordre de 5%.  La cause la plus fréquente de mortalité étant un accident coronarien. (les autres causes étant également d'origine vasculaire : accident vasculaire cérébral, ou insuffisance rénale).

2.6.3 L'avenir :

- peut-être grevé d'un nombre d'accidents spécifiques : au premier rang desquels, les faux anévrismes sur les zones de suture (il n'y a jamais de cicatrisation "vraie" entre une artère et un tube synthétique).  Ils sont sans gravité sur les Scarpa.  Ils peuvent être redoutables sur la suture supérieure, s'ils sont méconnus, menaçant de rupture dans le duodénum.
- en fait, le pronostic lointain est moins lié aux suites de l'intervention, qu'à l'évolution propre de la maladie athéromateuse, et particulièrement aux accidents coronariens (IDM), et aux accidents vasculaires cérébraux.

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