1.2.1 L'évolution naturelle de l'anévrisme se fait vers l'augmentation inéluctable de son calibre (loi de Laplace : la force appliquée sur la paroi est proportionnelle au rayon). C'est dire qu'à terme, tout anévrisme est menacé de rupture. Par contre, la vitesse d'évolution d'un anévrisme est relativement imprévisible, et variable d'un cas à un autre. 1.2.2 La dilatation anévrismale de l'aorte est responsable de turbulences qui vont entraîner la formation progressive de thrombus sur la paroi interne du sac anévrismal. Cette thrombose va peu à peu s'organiser en deux couches : - l'une périphérique, organisée, blanchâtre, souvent épaisse ; - l'autre interne, faite de thrombus frais, rougeâtre, friable. |
Quoiqu'il en soit, la présence d'une telle thrombose menace :
- d'accidents emboliques périphériques ;
- voire à l'extrême, de la thrombose de l'aorte elle-même, responsable d'une ischémie gravissime.
1.2.3 Enfin, autour de l'anévrisme, se développe constamment, mais à des degrés divers, une véritable gangue inflammatoire, qui constitue une menace pour les éléments anatomiques voisins.
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